Le chiendent

Le chiendent - Cynodon dactylon - Famille des poacées

Il existe deux sortes de chiendent, ayant les mêmes propriétés, le deuxième se nomme Elytrigia repens.

Le nom vernaculaire proviendrait du fait que les chiens et les chats mâchent les feuilles afin d’éliminer les poils ingurgités lors de la toilette, par vomissement.

Parties utilisées : rhizomes.

Propriétés : Diurétique doux. Emollient (amollissement des tissus tendus, en cas d’inflammation). Anti-inflammatoire de l’appareil urinaire. Prévention et traitement des calculs rénaux. Antibiotique naturel (HE). Expectorant (toux grasse). Hypoglycémiant. Sédatif léger. 

Indications et mode d’emploi : 

Usage interne :

En cas de rhumatisme, de lithiases rénales (calculs), d’inflammation de l’appareil urinaire, de bronchite ou de rhume. Peut-être utilisé en complément d’un traitement du diabète. Utile dans les états anxieux.

Décoction : une cuillère à soupe pour un quart de litre d’eau froide, faire bouillir pendant deux, trois minutes, et laisser infuser dix minutes à couvert.

Principaux constituants : Fructanes : trichines. Mucilages (10%). Polyols : mannitol, inositol. HE en faible quantité..

Le mot de Marie-Antoinette Mulot : L’expression « se mettre au vert » vient de la cure que les familles effectuaient autrefois au printemps. En mixant à parts égales, des feuilles de chiendent, de pissenlit et de plantain, on obtient un jus que l’on boit tout les matins à jeun pendant huit jours en augmentant la dose de 100 g jusqu’à 500 g.

Contre-indications : Néant